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  • : Histoires d'un scaphandrier or the Stories of a Commercial Diver
  • : Plongeur-Scaphandrier durant de très très nombreuses années, j'en ai vécu des choses sous eau et ailleurs. POUR VOIR TOUT LES ARTICLES PUBLIES ALLEZ AU BAS DE LA PAGE ET CLIQUER SUR TOP ARTICLES. TO SEE ALL THE STORIES GO AT THE BOTTOM OF THE PAGE AND CLIC ON TOP ARTICLES
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12 juin 2009 5 12 /06 /juin /2009 20:18

Petite visite sympa d'un dauphin ambassadeur lors d'une intervention à Dieppe


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7 juin 2009 7 07 /06 /juin /2009 15:23
Tir d'essai avec détonateurs Nonel de 225 kg d'explosifs.
(photos TVE)
Tir d'essai avec détonateurs Nonel de 225 kg d'explosifs.
(photos TVE)
Tir d'essai avec détonateurs Nonel de 225 kg d'explosifs.
(photos TVE)
Tir d'essai avec détonateurs Nonel de 225 kg d'explosifs.
(photos TVE)
Tir d'essai avec détonateurs Nonel de 225 kg d'explosifs.
(photos TVE)
Tir d'essai avec détonateurs Nonel de 225 kg d'explosifs.
(photos TVE)
Tir d'essai avec détonateurs Nonel de 225 kg d'explosifs.
(photos TVE)
Tir d'essai avec détonateurs Nonel de 225 kg d'explosifs.
(photos TVE)
Tir d'essai avec détonateurs Nonel de 225 kg d'explosifs.
(photos TVE)
Tir d'essai avec détonateurs Nonel de 225 kg d'explosifs.
(photos TVE)
Tir d'essai avec détonateurs Nonel de 225 kg d'explosifs.
(photos TVE)
Tir d'essai avec détonateurs Nonel de 225 kg d'explosifs.
(photos TVE)
Tir d'essai avec détonateurs Nonel de 225 kg d'explosifs.
(photos TVE)
Tir d'essai avec détonateurs Nonel de 225 kg d'explosifs.
(photos TVE)
Tir d'essai avec détonateurs Nonel de 225 kg d'explosifs.
(photos TVE)
Tir d'essai avec détonateurs Nonel de 225 kg d'explosifs.
(photos TVE)
Tir d'essai avec détonateurs Nonel de 225 kg d'explosifs.
(photos TVE)
Tir d'essai avec détonateurs Nonel de 225 kg d'explosifs.
(photos TVE)
Tir d'essai avec détonateurs Nonel de 225 kg d'explosifs.
(photos TVE)

Tir d'essai avec détonateurs Nonel de 225 kg d'explosifs. (photos TVE)

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5 juin 2009 5 05 /06 /juin /2009 19:05

Photo : Mon ancien collègue Jean Marie

Petit retour sur le chantier du Rupel.

Comme je l’avais déjà écrit dans un article précédent, ce chantier était à l’époque pour nous les plongeurs scaphandriers un des plus important de Belgique et nous étions plusieurs équipes à y travailler à divers endroits en même temps.

Un jour, je ne sais plus très bien pour quelle raison on me demanda d’arrêter ma plongée en cours, pour aller faire une intervention à un autre endroit du site.

Rapidement, nous rangeons mon équipier et moi le matériel de plongée dans ma camionnette et nous nous rendons à l’endroit indiqué.

Sur place, une autre équipe composée de Jean – Marie et Georges est déjà au travail.

Pendant que mon tender re-prépare le matériel, je me rends chez mon collègue pour l’informer que je vais faire une petite plongée d’inspection sur le fond, mais comme j’ai déjà une petite idée derrière la tête, je lui demande de ne pas informer son plongeur de ma présence.

Quelques minutes plus tard, me voilà dans l’eau, je descends les 24 mètres le long de la ligne de descente.

Au cours de la descente, la lumière disparaît très rapidement.
Une fois sur le fond, c’est le noir complet que même le faisceau d’une lampe torche ne parvient à percer.

Aussitôt, je demande à mon assistant à quelle distance je me trouve de l’autre plongeur.

Mon tender me renseigne : « Si tu fais face aux palplanches, tu pars à droite, Jean-Marie se trouve à plus ou moins 7 mètres de toi ».

J’inspire un bon coup, puis très lentement tout en retenant ma respiration je me déplace dans cette direction.

Ca y est, je l’entends respirer, immédiatement, je calque ma respiration sur la sienne ainsi il ne pourra m’entendre.

Je continue encore mon approche, puis lorsque je suis pratiquement à ses côtés, je me couche sur le dos à plat sur le fond bien dans l’axe de son déplacement.

Le bruit de sa respiration s’amplifie, j’entends qu’il arrive sur moi.

Aussitôt je me mets en apnée car je n’ai pas envie qu’il détecte les bulles d’air qui sortent de mon détendeur.

Ca y est il butte sur moi,  arrête son déplacement et commence à me tâter.

Je le sens fébrile.

Pendant qu’il m’ausculte, je l’entend appeler : « Surface, surface, reprends mon narghilé, j’ai trouvé quelque chose, je remonte ».

Tiens bizarre pensais-je, il ne mentionne pas qu’il a trouvé un plongeur.

Je sens maintenant qu’il me saisit par le harnais et me redresse.

Moi j’ai besoin de respirer, aussi, je commence à nouveau à prendre de mini inspirations toujours réglées sur son propre rythme respiratoire.

La remontée commence, Jean-Marie me tiens toujours fermement mais ne dit plus rien.

Attention, l’eau s’éclaircit, nous approchons de la surface.

Quelques instants plus tard nous crevons la surface.

Nos deux cagoules se font face, au travers de mes yeux mi-clos, je vois que Jean-Marie me regarde d’un air ahuri se demandant sans doute ce que je faisais à côté de lui.

Moi, je n’en peux plus, j’ouvre subitement les bras en poussant un énorme cri tel un diable sortit de sa boite de pandore.

C’en est trop, mon pauvre collègue se saisit à tel point que je crois qu’il va me faire une attaque cardiaque.

Je n’arrête pas de me tordre de rire, tandis que maintenant les coups de poing pleuvent sur ma cagoule.

Ce n’est pas possible, je suis tout de même un beau salaud.

Evidemment, pendant encore longtemps, nous avons parlé de cette blague macabre.

Puis au fil des années elle est tombée dans l’oubli jusqu’à ce jour d’octobre 87 où travaillant dans le golfe persique, je supervisais la plongée de notre Rika Zarai de l’Offshore.

Celui-ci venait de terminer ses paliers de décompression et je lui avais donné le signal de remontée.

Bizarrement, je ne reçu aucune confirmation de sa part.
Silence total aux communications.

Aussitôt, je me rendis à l’échelle de plongée pour vérifier ce qui se passait et le vis flotter inanimé en surface.

Immédiatement, j’appelai le reste de l’équipe qui était déjà entrain d’équiper le plongeur suivant pour venir me prêter assistance.

Ceux-ci se jetèrent sur le narghilé, tandis que moi je me mis à l’eau pour prendre le malheureux plongeur sur mon épaule afin de faciliter sa récupération.

Mais à peine avais-je commencé à remonter l’échelle que tout d’un coup il me fit le même coup que j’avais moi-même fait subir à mon pauvre collègue belge.

De rage, je le rejetai à la baille et lui envoyai mon pied dans le casque.

Là, je compris tout d’un coup l’angoisse qu’avait du ressentir mon pauvre Jean-Marie.

 

Conclusion :

 

Ne fait pas à autrui ce que tu ne veux pas qu’on te fasse.

 

Papy One

 

 

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4 juin 2009 4 04 /06 /juin /2009 20:39
Plongées bentonite dans les années 70 / Mud diving in the seventies - Photos N/B de mon collègue Stephane
Plongées bentonite dans les années 70 / Mud diving in the seventies - Photos N/B de mon collègue Stephane
Plongées bentonite dans les années 70 / Mud diving in the seventies - Photos N/B de mon collègue Stephane
Plongées bentonite dans les années 70 / Mud diving in the seventies - Photos N/B de mon collègue Stephane
Plongées bentonite dans les années 70 / Mud diving in the seventies - Photos N/B de mon collègue Stephane
Plongées bentonite dans les années 70 / Mud diving in the seventies - Photos N/B de mon collègue Stephane
Plongées bentonite dans les années 70 / Mud diving in the seventies - Photos N/B de mon collègue Stephane

Plongées bentonite dans les années 70 / Mud diving in the seventies - Photos N/B de mon collègue Stephane

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23 mai 2009 6 23 /05 /mai /2009 15:20

En 2005, un fournisseur d’électricité bien connu, prit contact avec nous pour préparer un travail d’investigation dans une de ses piscines de désactivation qui en fonction des résultats rencontrés pourrait éventuellement se terminer par le soudage sous eau de petite(s) rustine(s).

Comme on peut l’imaginer, le soudage sous eau est bien plus complexe que le soudage en surface et qui plus est lorsqu’il s’agit de souder des aciers spéciaux de faible épaisseur comme ceux existant dans la plupart des piscines de centrale nucléaire.

Donc outre la préparation de la procédure d’inspection, le client nous demanda également de préparer une procédure de soudage en vue de cette opération.

Nous avions du pain sur la planche.

Pour m’accompagner dans cette opération, j’avais sélectionné 3 de nos plongeurs/soudeurs et préparer pour eux un programme d’entraînement de soudage sur ce type d’acier particulier, pour que le jour venu, ils puissent passer leur qualification sans problème.

Moi, j’avais déjà une bonne expérience de travaux dans ce genre d’installation, mais pour mes collègues, c’était la première fois qu’ils allaient intervenir en zone et donc parallèlement au soudage, ils reçurent également une formation concernant la sûreté nucléaire et les risques radiologiques.

Comme n’importe quel néophyte en la matière l’aurait fait, ils se posaient pas mal de questions car et c’est bien connu, lorsqu’on ne le connaît pas, le nucléaire fait peur et de nombreuses questions fusèrent concernant leur sécurité.

Parmi celles-ci, il y avait notamment la question de savoir comment on allait contrôler le niveau des radiations auxquels ils pouvaient être confrontés.

Très professionnellement je leurs expliquai que premièrement avant de plonger une cartographie du fond serait réalisée et que celle-ci allait permettre de connaître les endroits qui pourrait « cracher » et où il ne fallait pas passer.

Deuxièmement, j’indiquai que le plongeur serait équipé d’une sonde qui allait mesurer en temps réel la radiation éventuelle auquel il risquait d’être exposée et de pouvoir ainsi agir en conséquence.

Troisièmement, je leur expliquai également qu’ils disposeraient sous la combinaison étanche de plusieurs capteurs électroniques ainsi que des films dosimétriques qui mesureraient eux la dose d’irradiation absorbée pendant la plongée.

Mais pendant que je leur expliquais tout cela, quelque chose fit « TILT » dans mon petit cerveau.

Peut-être est-ce dû à l’accumulation de mes nombreuses heures de plongée, mais, depuis toujours j’ai adoré faire des blagues à mes collègues et je dois dire que j’étais assez doué pour leur faire gober quasi n’importe quoi.

Donc ici, tout en continuant à développer le sujet, je leur expliquai que ces capteurs et films dosimétriques étaient positionnés aux extrémités des quatre membres et que les derniers appareillages étaient posés au niveau du sexe.

 

En réalité, ces instruments de contrôle sont simplement maintenus en place par des bandes adhésives mais ici je ne pus m’empêcher de modifier quelques peu la vérité et le plus sérieusement du monde leur dis :

D’ailleurs à ce propos les gars les responsables du service RP (radio protection) de la centrale nucléaire m’ont demandé de leur communiquer les mensurations de votre sexe afin qu’il puisse préparer les bagues dosimétriques adéquates.

Immédiatement comme on pouvait s’y attendre mes plongeurs se mirent à rire.

Non non les gars, je ne blague pas il en est toujours ainsi.

N’oubliez pas que c’est un endroit extrêmement sensible qui demande des mesures les plus précises possibles, et cela ne peut se faire qu’avec un instrument bien ajusté.

Donc tout à l’heure, une fois qu’on aura fini notre petite réunion, je vous demanderai de bien vouloir prendre la mesure de la circonférence de votre zizi au repos et de la retranscrire sur un papier.

Apparemment, j’avais réussi à les convaincre puisque entre l’heure du midi, trois petits bouts de papier délicatement plié arrivèrent sur mon bureau.

Ok, merci les gars, je vais envoyer l’info à notre client et en attendant cet après–midi vous continuez à vous entraîner à vous équiper sans vous contaminer.

L’après-midi se passa normalement, mais c’était trop beau, mon esprit blagueur ne pouvait s’empêcher de penser à la suite des événements.

A la fin de la journée, je rappelai mes collègues et d’un air embarrassé leur dit :

Dites les gars, je viens d’avoir un coup de téléphone du client, et il me demande que vous repreniez vos mesures car il y a quelque chose qui cloche parce qu’il n’existe pas de films dosimétriques aussi étroit.

Petit ricanement des plongeurs.

Tu te fous de nous là ?

Non je vous assure, je ne me permettrais pas de blaguer sur un sujet pareil.

Puis tout d’un coup, un gros éclat de rire parvint du fond du bureau.

C’était la secrétaire à qui j’avais tout raconté de ce que j’étais en entrain de faire, qui pouffa de rire et mis ainsi fin à l’histoire machiavélique que j’avais montée.

Mes trois plongeurs rirent jaunes puis après quelques moqueries supplémentaires les rires s’estompèrent et ils quittèrent le bureau.

Comme on peut l’imaginer, le soir même je pris moi-même en toute discrétion quelques mensurations afin de me rassurer.

Ouf, j’étais dans les normes.

L’entraînement et la préparation du chantier, dura encore quelques temps, puis le jour H arriva.

Ensemble, mon équipe et moi avions rendez-vous chez le client pour mobiliser le chantier.

Une fois sur place, je présentai tour à tour mes plongeurs à Marc, le responsable des travaux de la centrale que je connaissais assez bien et à qui j’avais fait part du canular.

Puis après les banalités d’usage, celui-ci saisit son téléphone, forma un numéro intérieur puis dit à son correspondant les mots suivants :

Bonjour André, dis, j’ai ici les plongeurs avec les petits zizis, est-ce que tu peux m’emmener la commande spéciale.

Immédiatement après il raccrocha et tous les deux nous éclations de rire sous les regards rageurs de mes collègues.

Dans leurs yeux, je vis que les représailles allaient être terribles et j’avais maintenant intérêt à être sur mes gardes.

Le chantier se déroula dans la joie et la bonne humeur et le client fut pleinement satisfait de notre prestation.

Aujourd’hui, quelques quatre années plus tard et malgré les menaces que j’avais eues, rien de désagréable ne m’est arrivé.

Peut-être ont-ils oublié de se venger.

Pourvu alors qu’ils ne lisent pas cet article confidentiel qui je l’espère restera entre nous.

 

Conclusion :

 

Rire fait tellement de bien

 

Papy One

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